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Association celte Amergin

19 octobre 2014

Henri Vincenot, le druide du Morvan Bourgignon

Henri Vincenot restait dans la conscience druidique et a cherché à la conserver dans sa vie et ses créations.

 

 

 

 

Pour les étoiles de Compostelle: Vincenot: "Nous sommes des Gaulois, il faudrait quand même que quelqu'un le dise."

A noter que certains auteurs critiquent Henri Vincenot et le traitent mal en disant qu'il cultive un ésotérisme de bazard, le trouvant "agaçant" d'entretenir un" ton d'initié". Nous ne sommes pas d'accord avec ces critiques (d'érudits soi disant). Nous avons nous mêmes retrouvé des sites celtiques druidiques par inspiration directe (ou résurgence), qui se sont avérés être authentifiés par la connaissance archéologique, et Henri Vincenot connaissait ces sites de culte à Bélisama.

Il était donc bien conscient des forces invisibles que l'on peut lire en état d'inspiration druidique (Awen), qui permet de retrouver les messages laissés par les anciens druides et les hommes anciens pour signaler à leurs descendants (ceux qui sont capables d 'entrer en état d'inspiration mystique) le sens et le lieu des anciens cultes.

Le fait de relier les compagnons batisseurs aux traditions celtiques n'est pas une attitude anti chrétienne, mais la conscience que les gaulois ont conservé leurs traditions même après la christianisation. Il n'est pas possible de nier que la grande Troménie de Locronan soit un ancien rite druidique au cours duquel les pélerins marchaient en suivant un circuit qui suit le cycle solaire, ce qui a été christianisé par le cycle de la vie du christ. Toutes les fêtes chrétiennes catholiques sont basées sur le cycle solaire des saisons des celtes; cycles que l'on retrouve dans toutes les anciennes cultures. Il est prouvé que les lieux de cultes celtiques sont utilisés par le christianisme, comme la cathédrale de Chartres qui contient des symboles druidiques et d'autres. 

Une caractéristique des rituels druidiques était qu'ils marquaient le chemin des étoiles et les cycles du soleil.Il faut donc être malhonnête intellectuellement pour prétendre le contraire.

On sait bien que le mont St Michel était un lieu de culte à Bélénos solaire, et christianisé en le remplaçant par l'archange St Michel.

Il ne faut pas oublier non plus que les livres d'Henri Vincenot sont des romans, et non des traités d'histoire des religions. Les traditions gauloises ne donnaient pas tant d'importance à la transmission écrite, au point qu'ils n'ont jamais écrit. Lorsque l'on parle d'initiation dans le druidisme, il s'agit d'initiation de bazard, car la véritable initiation n'est que la résurgence de mémoires inscrites dans l'âme de certains anciens qui existent toujours. Il n'existe d'initiation qu'intérieure par le contact direct et intemporel avec le vrai. Le corps seul est dans le temps, et l'homme ne se réduit pas au corps. 

Les connaissances spirituelles sont inscrites dans les corps subtils de l'humain, et seuls peuvent y accéder ceux qui accèdent à la conscience directe des corps subtils (et pas seulement astral).

Amergin

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6 novembre 2013

Musique celtique

Quelques musiques

 

 

 

 

 

6 novembre 2013

Grande prière des Druides - Gweddi'r Orsedd -

Prière de la Gorsedd, ou grande prière des Druides.

O Dieu, accorde nous ton Appui

Et avec ton Appui, la Force,

Et avec la Force, la Compréhension,

Avec la Compréhension, le Savoir,

Avec le Savoir, de savoir ce qui est juste,

Sachant ce qui est juste, de l'aimer,

Et avec son Amour, l'Amour de toute chose vivante,

Avec l'Amour de toute chose vivante, l'Amour du Dieu,

Du Dieu et de toute Bonté !

              - Awen -

Gallois Original :

GWEDDI ' R ORSEDD
Dyro Duw dy Nawdd
ac yn Nawdd Nerth
ac yn Nerth Deall
ac yn Neall Gwybod
ac yng Ngwybod gwybod y Cyfiawn
ac yng ngwybod y Cyfiawn Ei garu
ac yng ngharu caru pop Hanfod
ac yng ngharu pob Hanfod caru Duw
Duw a phob Daioni
/|\

En breton :

YEUL AR GOURSEZ
Ro Doue da Warez
ha gant da Warez Nerzh
ha gant Nerzh Poell
ha gant Poell Gouzoud
ha gant Gouzoud, gouzoud Reizh
ha gant gouzou Reizh e garout
ha gant e garout, karout pep Hanvoud
ha gant karout pep Hanvoud, karout Doue
Doue ha pep daelezh

Certains croient que cette prière aurait été composée par Iolo Morganwg. D'autres la cite datant du 13ème siècle.

Il y a des groupes qui l'on très modifiée, cependant l'original est en Gallois.

Ceux qui veulent la modifier pour lui donner un sens polytheiste, ne comprennent pas que le polytheisme, l'animisme, le monotheisme, le pantheisme sont identiques et des concepts modernes. 

Les "peuples de la nature" étaient tout cela en même temps, sans le découper en rondelles.

 

16 juillet 2013

Boadiccée, reine celte

 

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 Boadiccée, reine des Icéniens (reine Boudicca) se révolte contre les Romains en 60-61 après J.C. Des tentatives de rébellion avaient déjà eu lieu en 48 après la conquête de 43 par Rome.

Le royaume icénien est un allié de Rome mais subit une occupation brutale  , l'interdiction des druides de pratiquer leur rituel, une culture menacée de disparition. La  lourdeur des tributs et impôts augmente les tensions.

La reine  Boadiccée coalise les peuples du Sud Est.. 

 Le prétexte de la révolte est donnée par la mort du vieux roi Prasutagus. Riche et installé par Rome, il meurt sans descendance. Il a désigné comme héritier ses deux filles et l'empereur Néron. A ses yeux il s'agit de préserver une semi-indépendance, les femmes pouvant régner dans les pays Celtes. 

 "Pour l'excercice du Pouvoir, les Bretons [celtes] ne font aucune distinction entre les sexes", signale Tacite. 

Tacite dresse le portrait d'un reine faisant preuve de courage, d'intelligence, d'un sens de la famille et de l'honneur et d'un amour de la liberté. Elle est avant tout un chef de guerre, elle détermine la politique, lève des armées, harangue les troupes et guerroie elle-même montée sur un char. 

 Elle assume également la fonction de prêtresse, parée du torque d'or, collier incarnant la puissance divine bénéfique, pratiquant la divination à partir de la course d'un lièvre qu'elle sort de ses vêtements . (le lièvre est en rapport avec la lune, chez les celtes et dans le shinto japonais , et donc favorise la voyance. Les japonais disent toujours voir un lapin qui fabrique des galettes de riz dans les ciconvolitions de l'astre lunaire. Le lapin de Pasques étant lié au culte de la fertilité celte ) .

Le procurateur Catus Decianus se fâche, il vient avec une troupe importante et fait flageller Boadicée et ses deux filles sont violées par toute la légion présente. Ces actes déclencheront la colère de son peuple et constituera le motif d'une des plus grandes révoltes celtes de toute l'histoire. Montant une armée, elle cherche des alliés chez les tribus celtes du nord : Dobunni, Catuvellauni, Atrebates, et chez la tribu des Trinovantes qui vit dans le Suffolk.

Alors commence sa vengeance: on tue, on égorge, on décapite, on noie (des milliers de corps flotteront dans la tamise), on rase et incendie tout sur son passage, la colonie de Camulodunum, ainsi que son récent sanctuaire impérial, le municipe de Verulamium et la ville de Londinium (Londres).

C'est l'horreur absolue. À Rome, Néron veut la tête de cette barbare. Il ordonne au gouverneur romain, Suetonius Paulinus qui se trouve dans l'île de Mona au nord du pays de Galles de revenir à Rome, il lui intime l'ordre de réunir des légions, (ce sera la quatorzième et vingtième légions) de repartir en Bretagne, de la combattre et surtout de la ramener à Rome morte ou vive. La Bataille contre Suetonius Paulinus aura lieu dans la plaine de Mancetter, toute son armée sera anéantie. Selon les écrits la mort de Boadicée diffère : dans une première version, en voyant la partie perdue, elle avale du poison pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi, dans une autre version, blessée et prisonnière, elle meurt de maladie peu de temps après son arrestation. Pour ses filles aussi l'histoire diffère: dans la première version l’aînée et la cadette moururent au combat, dans la seconde version l’aînée survécut, et la cadette s'empoisonna. Mais pour l'histoire et les générations futures, Boadicée sera à jamais considérée comme la Vercingétorix bretonne.  

La révolte de Boadicée est encore de nos jours, un symbole de courage et de résistance des populations bretonnes contre l'envahisseur romain. Une statue qui est érigée à Londres près du quai de Westminster la représente conduisant un char de combat, brandissant une épée, et accompagnée de ses deux filles Commorra et Tasca. La légende raconte que sa tombe se trouve sous l'actuel quai n° 10 de la gare de King's Cross.

9 juillet 2013

William Blake

 

William Blake Autorretrato

 

William Blake était un membre de l'ancien ordre des druides.

Au début du 18e siècle la tradition druidique fut réveillée avec la création de l'Ancien Ordre des Druides à Londres (en 1717).  De manière assez remarquable, la Franc-Maçonnerie moderne a été créé dans la même année et au même endroit.

  En outre, certains Britanniques très notables ont été druides, dont William Blake, John Aubrey, John Toland et William Stukeley.  William Blake a été chef des druides et  leader du groupe de 1799 à 1829.  Les Illustrations de Blake et  son écriture mystique peuvent être beaucoup mieux compris lorsqu'ils sont pris dans le cadre druidique.

D'autres Bretons notables ont été druides, dont Winston Churchill.

Note : les informations citées sur l'appartenance des personnages célèbres est basée sur les affirmations du Druid Order anglais, et sont invérifiables.Cet ordre n'existe que depuis la réunion à la taverne des pommiers (The Appel Tree Taverne) -notons quand même que la pomme est un symbole du druidisme- et n'a pas de racines anciennes. La franc maçonnerie a été crée au même endroit à la même époque. voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Druid_Order

« Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie. » (« If the doors of perception were cleansed everything would appear to man as it is, infinite. ») (Le Mariage du ciel et de l'enfer). Cette formule a inspiré le choix du nom de l'essai d'Aldous Huxley, Les Portes de la perception, qui lui-même a inspiré le nom du groupe de rock The Doors. 

Les Doors :

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9 juillet 2013

Qu'est ce qu'un Druide ?

Lorsque l’on parle de druides, on rencontre dans la littérature des définitions qui sont du ressort de la politique supposée des tribus gauloises comme le vergobret, mentionné par César et quelques informations archéologiques concernant les Eduens.

On est au niveau de spéculations sur l’organisation sociale des gaulois.

Les informations écrites de l’époque proviennent exclusivement d’écrivains issus de sociétés ennemies des celtes.

De plus les « gaulois » qui eux-mêmes ne se nommaient pas ainsi, étaient un mélange des peuples qui existaient avant les celtes, et des celtes.

Il ne s’agit pas d’un peuple unifié, mais d’un ensemble de tribus aux cultes et traditions différentes, comme les Irlandais, les Saxons, les Ecossais sont des peuples très différents.

D’autre part on se heurte au conditionnement imposé par les croyances des historiens qui tendent à classer tous les peuples suivant les fonctions imaginées par Dumézil.

Il n’y a aucune conscience spirituelle dans toutes ces approches.

Or la spiritualité n’est pas une abstraction, et elle permet si on l’approfondit de retrouver la mémoire des choses, pour la bonne raison que l’âme existe réellement. L’âme des druides existe donc toujours dans le présent qui constitue le monde interne de l’univers.

Le seul moyen d’avancer objectivement dans cette profondeur est de voyager en soi même jusqu’à retrouver une certaine fusion avec notre âme intemporelle ou Esprit en soi. Cet Esprit est éternel, intemporel, et en contact avec l’Esprit de tout.

C’est le sens de la maxime platonicienne « apprendre c’est se souvenir ». Selon certains auteurs antiques, Pythagore serait venu étudié le druidisme en Gaule. Néanmoins, le véritable druidisme est plus ancien et il faut remonter au néolithique pour retrouver la véritable conscience de la nature, animiste qui est la source de toutes les traditions spirituelles authentiques.   

L’animisme pratiqué par les gaulois (toujours pratiqué dans le Morvan), associe une déesse à une rivière ou à une source. On trouve ainsi Abnoba et Arduina, déesses de la forêt (la dernière a donné son nom aux Ardennes), Damona, Dunisia, Niskae, Ilixo, Lugovius, Ivaos, Moritasgus, Nemausus, Arausio, Vasio, divinités des sources. Ces divinités sont souvent à l'origine des noms de villes : Nîmes (Nemausus), Luchon (Ilixo), Luxeuil (Lugovius), Evaux (Ivaos), Orange (Arausio), Vaison (Vasio), Damona sous la forme Bormana (Bourbonne-les-Bains). De même a-t'on retrouvé à différents endroits et notamment dans les Pyrénées des mentions de dieux-arbres (dieu-hêtre, dieu chêne, dieu-pommier etc.). 

Le terme  « druide » n’est  qu’un des mots utilisés pour désigner le « shaman » tribal des peuples néolithiques, prolongé dans les mutations de sociétés occidentales et variant d’une région à l’autre. 

Le terme signifie plutôt celui qui voit la réalité ou le monde dans ses différentes dimensions, celui qui voit l’âme des choses. C’est le sens originel de la réalisation spirituelle de connaitre l’essence des choses.

L’Irlande a conservé plus de connaissances dans sa littérature, ayant été préservée de façon plus importante des invasions. 

Ils y a certaines constantes que l’on peut définir concernant le druide et les druides : 

-         Il est lié au chêne. En Gallois, le mot derwydd signifie « druide 

-         Ils vivaient à l’écart des villages avec femme et enfants, comme les rishis de l’inde védique. (Rishi signifie aussi voyant)

-         Il existait toujours des druides jusqu’au  12ème siècle en « Gaule ».

-         Ils ont inscrit leur culte dans des lieux parfois recouverts sous une apparence chrétienne, mais en laissant un symbolisme que l’on peut déchiffrer. 

Une chose qui contredit toutes les croyances répandues sur la fonction soi disant sociale et politique des druides, est le fait que l’archéologie ne retrouve aucune trace d’eux. Si le druide avait été considéré comme le prétendent les historiens matérialistes, comme un dieu vivant ou un personnage supérieur en autorité sociale que le roi, ils y aurait des tombes spéciales ou des rites réservés aux anciens druides, ce qui n’existe pas.

Dans certaines tombes il a été retrouvé des objets de divination, et certains objets que l’on pense avoir une fonction de travail de guérison, mais il peut s’agir  de shaman de l’époque, et ils n’ont pas de traitement mortuaire supérieur aux guerriers ou les autres membres des tribus.

Les systèmes de classement des sociétés par le modèle tripartite de Dumezil est issu de la pensée d’extrême droite, qui veut voir des gouvernements fascistes et totalitaires comme modèle social des anciens ce qui est un phénomène récurrent en France.

Si on étudie d’autres sociétés anciennes dont certaines ont conservé jusqu’à maintenant leur culture, on voit bien le mensonge de cette propagande.

Un autre schéma social émerge, qui met en lumière la place de la culture matrilinéaire ou matriarcale, des sociétés les plus en contact avec la nature. Les gaulois étaient persuadés de l’existence de l’âme esprit, et le montraient en allant nu (y compris les femmes) sur les champs de bataille.(absence de peur de la mort, qui n'existe que pour les apparences).

Ils respectaient les arbres et les considéraient comme des esprits ou des divinités, ce qui est la même conscience que le shinto japonais.

Les Pictes ancêtres des écossais, animistes, vénéraient une déesse mère appelée Mairmaid, qui a la même fonction que "la sirène" vénérée dans les cultes afro- caraïbes et afro américain, pour la déesse de la nature, ou divinité des eaux primordiales.

Sainte Brigitte de Kildare est la divinité des druides que l’on retrouve sous le nom de Bélisama vénérée en Gaule, et souvent camouflée sous les traits de la vierge noire ou notre Dame du Chêne, (ce qui veut dire « notre dame, déesse des druides »). 

L’image de la culture ancienne celte nous est certainement mieux rendue par la culture matriarcale  « Picte » :  

http://matricien.org/geo-hist-matriarcat/europe/picte/

 

Le paganisme, une volonté d'aller vers le culte de la vie : (émission radiophonique, reconnaissance des mouvements paiens en Europe))

 

Le Griffon nivernais, grand chasseur de loups et de sangliers, serait un descendant des chien courants gaulois :

 

sans-titresource photo : http://www.chien-courant.com/forumfinal/viewtopic.php?f=9&t=87&start=590

2 juin 2013

Megalithe de la Pierre qui vire . Haut lieu sacré du culte de la déesse Mère.

Bourgogne 695 La Pierre qui Vire

La pierre qui vire est un haut lieu du Druidisme. Il s'agit d'un sanctuaire naturel de la déeese de la terre, on peut voir que la pierre a la forme d'une vulve, qui représente la fécondité de la terre Mère.

Il est extrèmement choquant de voir comment la pierre de la déesse a été bétonnée, et les chrétiens ont mis une statue de la vierge par dessus , la vierge Marie étant le culte de la stérilité pour écraser avec une violence inouie le symbole de la bonté de la terre. Le culte du refoulement sexuel et de la repression de la spiritualité féminine dans toute sa splendeur, face à la culture du respect de la nature et de ses mystères de nos ancêtres, méprisé et profané.

 

30 mai 2013

La terre et les druides

Les druides rendaient un hommage à la Terre et aux forces de la Nature ; leur connaissance reste présente sous la forme d’une vénération à la Vierge noire. Les lieux de cultes se situaient aux intersections des courants telluriques.

On trouve encore des églises, aux fondations mérovingiennes et carolingiennes, qui étaient implantées là où la vouivre  et les cours d’eau souterrains se rencontrent. Le monde druidique avait le culte de la Nwyyre, l’énergie de la déesse terre reliant avec les forces du cosmos.

En foulant le dragon à ses pieds, la VirgoPariturae (« Vierge sur le point d’enfanter) peut être une allégorie de la maîtrise des courants telluriques. Cette vierge sur le point d’enfanter signifie la déesse druidique, la nature, qui engendre tous les êtres. La vénération de la féminité comme force créatrice l’univers. Cette conception s’opposant au système patriarcal chrétien issu du judaïsme, qui a retiré la valeur de la spiritualité féminine, d’où la valorisation du renoncement à la sexualité des cultes de la fertilité, le patriarcat et la croyance en la valeur du monachisme .

Le plus célèbre haut lieu vibratoire énergétique, chargé en cosmo tellurisme est le Mont-Saint-Michel

L’exemple le plus remarquable de la Virgo Pariturae, à l’origine des Vierges noires, est celui de la crypte de Notre-Dame de Chartres, qui était le haut lieu sacré des Gaules. César situait en effet le nombril de la Gaule à Autricum, le pays des Carnutes, c’est-à-dire Chartres.

Les labyrinthes sont des anciens systèmes pour accumuler et canaliser l’énergie de la terre. On les trouve dans toutes les civilisations. Chez les indiens Hopis, on le trouve gravé sur les grottes comme symbole de la terre mère. Ce qui montre bien que celui de Chartres est bien issu de la tradition druidique. 

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Labyrinthe de Chartres

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"Notre Dame de sous la terre " est un theme typique du druidisme

Notre-Dame-Sous-Terre

 

le symbole de la terre hopi :

 

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5 décembre 2012

Le systeme de Iolo Morganwg

Tous les sytemes et rituels , ainsi que la philosophie que l'on trouve actuellement dans les milieux druidiques proviennent des francs maçons. Iolo Morganwg était lui aussi un  franc maçon irlandais.

Cette mouvance se caracterise par son gout des hierarchies et par son machisme, l'absence de féminin qui reflète le type de société dans laquelle ils vivaient.

Visiblement le systeme qu'ils ont developpé , est un mélange de l'hindouisme avec les notions de réincarnation et de cycles, avec des concepts d'origine protestante.

Le résultat est présenté comme du druidisme qui remonterait à des cycles de l'humanité très anciens.

Sa métaphysique est celle de la théorie des « cercles concentriques » qui vont de l'outre-monde (Annwn) à Abred, Ceugant et Gwynfyd (la pureté ou le paradis).

On voit bien que c'est une construction , dans le fait que c'est très intellectuel et qu'il n'y a aucune conscience de ce que les anciens peuples considéraient comme fondamental, c'est à dire l'animisme et le culte des ancêtres, qui constituent la conscience la plus ancienne de spiritualité . Comme ceci a été totalement incompris des religions occidentales artificielles, ces intellectuels avaient des structures mentales modernes qui ne leur permettaient pas de retrouver autre chose que le systeme de pensée  imposé par leur milieu social judéo-chrétien, issu de la culture greco romaine finissante.

Si Iolo Morganwg a commis certains faux documents, cela ne signifie que l'on doit tout jeter à la poubelle, il est également  reconnu comme un véritable poète. 

"Sa supercherie n'a été découverte que dans les années 1970, avec la découverte par un chercheur des brouillons des écrits de Iolo Morganwg de sa propre main. Parallèlement, l’œuvre de Morganwg a pris progressivement une autre dimension, sa poésie et ses écrits étant désormais reconnus comme un joyau de la langue galloise de son temps".

Néanmoins on n' a pas à se contenter du systeme qu'il a inventé qui ne reflète pas la réalité spirituelle du monde. Il était un toxicomane accro au Laudanum, un médicament à base d'opium, et sa philosophie était surement aussi un moyen de calmer ses propres souffrances.

voir des lien sur lui en anglais : http://www.museumwales.ac.uk/en/884/

http://www.wales.ac.uk/en/CentreforAdvancedWelshCelticStudies/ResearchProjects/CompletedProjects/IoloMorganwgandtheRomanticTraditioninWales/IntroductiontotheProject.aspx

 Toutes ces approches du druidisme se situent dans ce que Korzybski appellaient la pensée "aristotéliciene" :

Le comte Alfred Abdank Skarbeck Korzybski (3 juillet 1879 à Varsovie, alors en Royaume du Congrès - 1er mars 1950 à Sharon, Connecticut) était avant tout un scientifique, à l'origine ingénieur et expert des services de renseignements, il oriente ensuite ses travaux vers le domaine des sciences humaines. Il a fondé la sémantique générale, une logique de pensée basée sur la physique quantique et les travaux d'Einstein, une discipline pratique pour que chacun puisse prendre un recul critique sur les réactions (non verbales et verbales) à un « événement » au sens large (comprendre ses propres réactions, ainsi que les réactions des autres et leur interaction éventuelle). Cette approche, nouvelle pour l'époque et surtout très structurée, remet en cause les postulats de la logique d'Aristote (IVe siècle av. J.-C.), et les schémas de pensée aristotéliciens ancrés dans le langage occidental habituel (approche figée, typiquement noir-blanc, sans tenir compte de l'infinité des nuances qui se trouvent dans « le monde où l'on vit »).
 
Alfred Korzybski est auteur de l'aphorisme : « une carte n'est pas le territoire. » (en anglais, « A map is not the territory. »);

Cette approche fournit un moyen pour les occidentaux qui en ont besoin de se libérer des conditionnements qui les empêchent de comprendre le monde réel et les autre cultures, dont les anciens druides faisaient partie car les structures mentales des anciens étaient totalement différentes des occidentaux actuels.

 

5 décembre 2012

La situation du druidisme en France et dans le monde

La plupart des groupes qui se présentent comme pratiquant le druidisme sont des groupes d'extrême droite, soit des identitaires racistes, ou des membres de loges maçonniques bas de gamme

La conséquence  en est que ces groupes construisent des organisations hiérarchisées, qui recherchent surtout à satisfaire l'ego des membres avec des titres et des grades. Et le niveau spirituel reste au ras des paquerettes. 

On trouve aussi des gens psychorigides qui se réfèrent à Guyonvarc'h, qui est toujours dans la lignée des penseurs d'extreme droite, admirateur de Guénon, écrivain royaliste qui écrivait dans la revue de Julius Evola, maître à penser des  fascistes italiens.

Sur Wikipedia, je lis ceci sur ce personnage : " Christian-Joseph Guyonvarc'h aurait été membre du Bezen Perrot sous le pseudonyme Cadoudal, unité militaire de collaborateurs intégrée à l'armée allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale."

Ceci n'es pas trop étonnant vu l'orientation idéologique du personnage et son admiration pour Guénon.

Il faut vraiment être très bas au niveau spirituel pour admirer de tel sources.

Les mêmes méprisent et insultent un écrivain comme Markale, parce qu'il manquerait de rigueur scientifique, et n'est pas un expert en linguistique ! C'est assez amusant , vu que les druides refusaient l'écriture et restaient dans une démarche spirituelle et magique. Saint Bernard disait lui même que l'on apprend plus au contact des arbres que dans les livres.

La raison de cette situation est que ces gens ne peuvent fonctionner qu'à un niveau superficiel, et avec des réferences écrites validée par des autorités intellectuelles, alors que les anciens fonctionnaient à un niveau spirituel et mystique que ces pauvres gens ne peuvent même pas soupçonner. 

 Le fait de ne pas se prendre au sérieux est plutot un signe de spiritualité,  la spiritualité est un long chemin et la maturité s'acquiert avec le temps et l'experience.

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