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Association celte Amergin
29 décembre 2014

Sur l’origine du Père Noël :

Nous avions écrit un article sur ce sujet où nous présentions l’origine du père Noël comme un mélange du lutin Julienisse nordique et du Dieux Odin.(sur le blog de l'institut des traditions du Japon. On travaille sur le Shinto, qui est le druidisme japonais, comme le druidisme est le shinto gaulois) 

Maintenant on voit dans les médias que le père Noël est une invention de la marque Coca Cola, ceci étant une légende urbaine. 

L’origine des folklores est facile à trouver, et la période dans laquelle se trouve la fête et sa nature correspond exactement aux festivités anciennes, que nous refusons de dénommer « païennes » parce que ce terme est une insulte faite par les romains aux peuples qui ne vénéraient pas leurs divinités, et reprises par les chrétiens pour insulter et mépriser les traditions originelles. 

Le remplacement des divinités et concepts anciens par des mythes chrétiens est une stratégie politique colonisatrice qui a toujours existé, ce qui ne veut pas dire que les anciens symboles soit perdu. 

Le contact avec la nature et la compréhension de sa spiritualité sont pourtant bien nécessaires afin d’arrêter le suicide collectif de l’humanité, et les chrétiens (et les autres religions artificielles) qui continuent à vouloir cacher le sens des choses sont responsables de la destruction progressive de la vie sur terre, en plus de rendre le monde triste et stupide en niant la richesse de l’existence de la multiplicité des esprits de la nature.  

Le Nisse légendaire  

Un nisse ou tomte est une petite créature humanoïde légendaire du folklore scandinave, comparable au lutin français. Celui-ci s'occupe des enfants et de la maison du fermier, et les protège contre la mauvaise fortune, en particulier la nuit, pendant que les occupants sont endormis. Il est un personnage important dans la fête Midtvintersblot.  

Apparence 

Le nisse est souvent représenté comme un petit homme âgé, dont la taille varie de quelques dizaines de centimètres à la moitié de la taille d'un homme adulte. Il porte souvent une grosse barbe, et est vêtu avec une tenue de travail de paysan.  

Cependant, il existe des histoires folklorique où il est décrit comme un « changeur de forme », capable de prendre une taille bien plus grande que celle d'un homme adulte. Dans d'autres contes, le nisse serait capable d'avoir un simple œil cyclopéen. Puisque le nisse est censé être capable d'illusions et de se rendre lui-même invisible, les descriptions sont en général peu susceptibles de fournir des descriptions précises et détaillées de son apparence.  

Vision moderne : le Julenisse  

À partir des années 1840, le nisse des fermes est devenu le porteur des cadeaux de Noël au Danemark, et s'est ensuite appelé Julenisse (« lutin de Noël »). En 1881, le magazine suédois Ny Illustrerad Tidning publia le poème Tomten de Viktor Rydberg, où le tomte, seul éveillé pendant la nuit froide de Noël, considère les mystères de la vie et de la mort. Ce poème comportait la première illustration par Jenny Nyström de ce personnage légendaire de la tradition suédoise, qu'elle a transformé en bonhomme amical à la barbe blanche et aux habits rouges, lié depuis à Noël. Peu après, et évidemment influencé par l'image naissante du père Noël, aussi bien que par la nouvelle tradition danoise, une variante du nisse appelé Jultomte en Suède et Julenisse en Norvège, commença à apporter les cadeaux de Noël en Suède et en Norvège, au lieu de la traditionnelle Julbock (Chèvre de Noël).  

Julbocken, par John Bauer (1912).Midvinternattens köld är hård, 

stjärnorna gnistrar och glimmar. 

Alla sover i enslig gård 

djupt under midnattstimma. 

Månen vandrar sin tysta ban, 

snön lyser vit på fur och gran, 

snön lyser vit på taken.

 Endast tomten är vaken. 

(...) 

 « Le froid de la nuit de la mi-hiver est dur, 

les étoiles scintillent et tremblotent. 

Tous endormis dans la ferme isolée 

Profondément à l'heure de minuit. 

La lune parcourt sa trajectoire silencieuse, 

la neige brille de blanc sur pins et sapins, 

la neige brille de blanc sur les toits. 

Seul le tomte est éveillé. » 

— (traduction libre)  

Graduellement, le mercantilisme l'a fait de plus en plus ressembler au père Noël, mais le Jultomte suédois, le Julenisse norvégien, le Julemand danois (comme dénommé le plus souvent aujourd'hui) et le Joulupukki finnois (la « chèvre de Yule », bien que ses attributs animaux aient disparu) sont toujours lié aux traditions de la culture locale : il ne vit pas au Pôle Nord, mais plutôt dans une forêt environnante, ou pour les Danois, il habite au Groenland, et en Finlande, il habite en Laponie.  

Il ne descend pas par la cheminée, mais arrive par la porte, donnant directement les cadeaux aux enfants, comme le faisait la chèvre de Yule ; il n'est pas extrêmement gros ; et même s'il monte parfois de nos jours dans un traîneau tiré par des rennes, ces derniers ne volent pas — et certains Suédois lui déposent encore au-dehors un bol de gruau la veille de Noël —. Il est encore souvent représenté sur les cartes de Noël ou les décorations de maison et de jardin comme le « petit lutin » peint par Nyström, souvent accompagné par un cheval ou un chat, ou chevauchant une chèvre, ou dans un traîneau tiré par une chèvre, et pour beaucoup de Scandinaves l'idée ancienne du « nisse de ferme » survit toujours, ne fût-ce que dans l'imagination et la littérature. 

(Le texte sur le nisse provient de Wikipedia)

 

 

 

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29 décembre 2014

Kernunos, dieu du cycle solaire et de l'animisme gaulois

EdernEdern

 

Saint Edern sur son "cerf volant"

 

Les anciens suivaient le cycle universel sous la forme du cycle de la nature, dont le symbole était le soleil, ou une divinité qui portait son symbolisme sous la forme d’un être archétypal.

 

Le christianisme a imposé le personnage du Christ pour représenter cet archétype, mais on trouve chez les celtes le dieu Kernunos.

 

Quand les gaulois disaient qu’ils sont les fils du dieu de la mort, ils parlaient de l’aspect hivernal de Kernunos. (Ce qui correspond au signe du scorpion en astrologie moderne)

 

Pour les anciens, l’enfer était le monde d’en bas, ou monde de la mort, sans la connotation sinistre que lui ont donné les chrétiens. Il fait seulement partie du cycle de régénération du voyage de l’âme au travers des cycles de transformation de l’âme du monde et du grand TOUT universel (que chacun vit par la vie et la mort).

 

Kernunos est le dieu qui meurt et ressuscite. Alors qu’il est descendu en enfer (comme le christ), il ressuscite pendant le solstice d’hiver. 

 

Il est toujours vénéré en Bretagne sous ses aspects christianisés comme saint Théleau et saint Edern qui se déplacent sur des « cerfs volants ». A noter que les symboles « druidiques » sont abondants – saint Thélau se réfugie dans un chêne - et que ces saints sont inclus dans les troménies, qui sont des parcours rituels druidiques qui ont été christianisés (le cycle solaire auquel correspondait à chaque étape une divinité est remplacée par une saint et la vie symbolique du christ, comme le soleil parcours les douze signes du zodiaque (les douze apôtres). http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Th%C3%A9leau 

 

Saint_Thelo_abbaye_Daoulas_13e_siècle_statue_bois_polychrome

 

Saint Théleau

 

légende de Saint Théleau et du dieu cerf ennemi des serpents : http://an-uhelgoad.franceserv.com/lannedern.htm 

 

Lien sur la tromenie de Locronan: on explique que Ronan avait été envoyé pour détruire le druidisme qui continuait acet endroit. http://chrsouchon.free.fr/ronanf.htm

 

Le cerf  avec ses amours multiples était un symbole de virilité et de fertilité pour représenter la fécondité de la nature, qu’on retrouve chez les dravidiens sous le nom de Pashupati, qui a le même sens de père des animaux dont la représentation de Mohenjo Daro pourra être comparée à l’image de Kernunos qui est sur le chaudron de Gundestrup. 

 

800px-Gundestrup_antlered_figure 

 

Kernunos du chaudron de Gundestrup 

 

1

 

Le Pashupati de Mohenjo Daro (Inde) 

 

Il apparaît également sous la forme du cerf blanc qui parle, ayant un  crucifix entre ses bois, le jour de Noël, et on l’identifie alors au Christ (un christ transformé en animal mythique), dans la légende de saint Hubert, les deux divinités étant des métaphores du soleil sous son aspect de représentation de l’archétype divin.

 

Saint-HubertLe mythe de la transformation de l’âme était une constante des anciens peuples, comme on le retrouve dans tous les mythes celtes, la transformation en animal magique, et  la résurrection du dieu au solstice d’hiver pour rayonner la vie au printemps. 

 

Dans son étude consacrée à cette légende, Paul Delatour constate en conclusion : « Dans le cas de saint Hubert, l'apparition du cerf, n'est pourtant pas le fait du hasard. Avec un rapport sans doute heureux mais plutôt fortuit avec le fait que Hubert pratiquait la chasse, le cerf est d'un symbolisme constant dans l'iconographie chrétienne primitive. Depuis les Psaumes jusqu'aux peintures des catacombes de Rome (Saint Calixte, Domitille), aux basiliques paléochrétiennes, et bien au delà plus proche de nous, l'image du cerf étanchant sa soif à la fontaine - la source de Vie - renouvelant tous les printemps la magnificence de ses bois - fait clairement écho à la fameuse formulation de saint Paul dépouiller le vieil homme pour revêtir l'homme nouveau (Col.3 :5-11).

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologie_du_cerf 

 

Le nom de Kernunos de racine KRN a laissé des noms comme corne, crâne, cairn.

 

Le cerf blanc aurait également été le signe d’arrivée de Vercingétorix, missionné par les druides, qui aurait du libérer la Gaule de l’envahisseur. (Mais comme le Christ, il a été sacrifié par l’ennemi, entraînant la fin d’un monde qui tombe alors sous la coupe des forces chtoniennes, avec la perte de la tradition originelle -la compréhension du cycle éternel- et l’apparition de traditions déconnectées du cycle cosmique et du respect de la nature, la domination des forces de la mort sur la terre sans l’aspect régénérateur des dieux pour rééquilibrer le monde.)

 

A l’époque préhistorique, l’image du cerf, symbole de renaissance, apparaît dans les tombes depuis l’Altaï jusqu’en Chine et en Anatolie dans les tombes royales Hittites. On pourrait penser que le « dieu cerf » était l’image de la « résurrection » par le cycle de la nature, connu de tous les anciens peuples de la dite « préhistoire », qui a souvent gravé ses symboles de vie dans le roc.

 

Il apparaît avec la même symbolique de donneur de vie dans le film d’animation Princesse Mononoke (もののけ姫, Mononoke Hime) de  Hayao Miyazaki .

 

 

 

forest_spirit[2] 

 

 Donneur de vie (Mononoke Hime)

 

Dans la tradition nordique (culte des Ases ou Asatru) :

 

Le Grand Cerf Eikthyrnir qui se trouve au dessus de la Walhalla, et dont les andouillers suintent de filets d’eau qui vont alimenter tous les fleuves du monde, était un Dieu Vane. Cependant, il demeura dans le panthéon des Ases car dans leur mythologie il domine Asgaard en tant que “chêne épineux” comme un vieux Dieu primordial qui veille sur ses arrières petits enfants Ases…

 

 Merci de ne pas copier cet article

 

29 décembre 2014

réponse à des militants catholiques

Comme j'ai mis une réponse sur un blog de catholiques "hard", je doute qu'ils publient ma réponse, aussi je la met içi :

( leur blog : http://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/05/22/le-paganisme-cest-fini/#comment-49291 )

le satanisme est le sous produit du judeo christianisme, au temps des tribus animistes (qu’étaient les gaulois) il n'y avait pas de sorcellerie, car il y avait le culte des dieux qui luttaient contre. Les ethnologues ont montré que c'est la destruction des traditions animistes qui provoquent la sorcellerie. Chez les aborigènes d’Australie, la sorcellerie apparait après la colonisation qui a détruit  les protections des tribus. Le monde chrétien et le matérialisme sont la cause de la montée du satanisme et de la sorcellerie.
D'autre part, la grande majorité du monde n'est pas chrétienne, et le futur verra la montée de la culture chinoise, qui est fondamentalement animiste teintée de bouddhisme et culte des ancêtres. Au lieu de lutter contre les cultures différentes, vous feriez mieux de communiquer car nous sommes tous des humains avec une âme , comme l'enseignaient mes ancêtres celtes. L'animisme et le christianisme sont pareils, si on les comprend correctement. Tous les animistes croient à une divinité suprême, et les dieux sont équivalents aux anges et archanges.Les âmes sont du ressort de l'animisme (ce qui anime toute chose), l'esprit individuel est une partie de l'esprit suprême...

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