Une des choses les plus importantes sur la terre, ce sont les arbres.
Ils devraient être au centre de la culture de l'humanité.
Voici un blog excellent :http://lestetardsarboricoles.fr/wordpress/2015/01/15/an-div-dervenn-gozh-les-vieux-chenes-danjela-duval-vieux-marche-cotes-darmor/#comment-4994
La Wicca est une nouvelle religion anglo-saxonne (devenue mondiale) fondée par Gérald Gardner ( Gerald Brousseau Gardner). Il a fait partie de la société théosophique anglaise et de groupes maçonniques ( Co-Masonry).
Il aurait prétendu avoir été initié dans un groupe de sorcellerie "traditionnelle" par une vieille sorcière nommée "la vieille Dorothy ", mais après des recherches, il semble établit que cette personne était seulement une dame théosophe.
La thèse de Gardner était que la sorcellerie du Moyen age n'était que la continuation du paganisme ancien, mais nous avons la preuve que c'est une vision romantique et en fait un prétexte pour fonder une "religion" écologique.
( nous avons la preuve que la sorcellerie constitue le culte des démons et non un paganisme).
En fait Dorothy Clutterbuck, aurait été un personnage réel mais très conservateur proche de l'église gallicane.
L'orientation de la Wicca va dans le sens des thèses de Margaret Murray, sur une idéalisation du paganisme ancien et d'une confusion entre les anciennes traditions et la sorcellerie, qui est un culte du mal et lié à la magie noire.(toujours très active et qui essaie de prendre le controle de la planète par des moyens cachés, d'où l'état du monde actuel).
A présent que les Wiccans utilisent les mots sorciers et sorcellerie dans un sens idéalisé, cela crée une confusion linguistique en même temps qu'une fausse interprétation de l'histoire spirituelle européenne.
Gérard Gardner était un écologiste et il voulait créer une religion qui soit un culte de la femme, il l'a constitué avec l'aide d'Aleister Crowley (également franc maçon), qui connaissait bien les rituels trantriques Hindous de la main gauche, qu'il avait étudiés en Inde. A noter que les médias présentent Crowley comme un sataniste, ce qu'il n'était pas. Il recherchait "l'union avec Dieu", et c'est cela qu'il nommait "la magie".Il était aussi un magicien casse cou, qui faisait des experiences dangereuses, pour explorer la réalité. Il ne croyait surement pas au diable, donc il est absurde de le considérer comme sataniste. Il définit la magie noire (à ne pas pratiquer), comme toute magie faite dans un but égoiste. Il disait que c'est permis cependant dans le cas de permettre de survivre et de continuer la recherche spirituelle.(pour se procurer le minimum vital).
Crowley avait été élevé dans une famille darbyste et détestait le protestantisme. Il faisait tout pour choquer le bourgeois, jusqu'à la provoquation de s'intituler "la bête de l'apocalypse" (au départ pour choquer sa mère).
Etant libertin et érotomane (toujours pour prendre le contre pied de son enfance traumatisante chez la secte darbiste), il convenait bien pour aider Gardner à lancer un culte orienté vers les dieux anciens et surtout érotico- féministe.
La wicca semble répondre aux besoins modernes des jeunes qui désirent une pratique spirituelle basée sur d'anciennes divinités, mais il y a un risque de récupération par les milieux de la magie sataniste qui cherchent des victimes naïves. Il y a une tendance comme dans le mouvement "new Age" à nier les aspects sombres de la vie et donc de fuir la réalité.(Voici pour info un texte du gouvernement sur les risques sectaires liés au satanisme, mais nous ne sommes pas d'accord à cause des amalgames entre musique métal, wicca et satanisme : le vrai satanisme est caché et commet des crimes par les moyens magiques, le satanisme verbal et apparent est souvent une expression de révolte contre l'autorité souvent inoffensive, mais les études gouvernementales sont empreintes des notions tirées de l'église catholique, les groupes de vigilence antisecte ont des ecclesiastiques dans leur rangs comme conseillers, ils sont là pour surveiller la concurence en religion ! Ce texte se préoccupe uniquement des aspects matérialistes et des dégats physiques qui pourraient résulter de comportements anti-sociaux de la jeunesse, un point de vue très superficiel comme d'habitude ! http://ns4005993.ip-192-99-13.net/satanisme2.pdf )
Sinon la base de la wicca est bonne (sauf les branches déviantes) dans le sens ou elle se base sur le culte du Dieu cornu et de la déesse Mère, qui sont en fait le soleil et la lune. Deux symboles naturels qui prennent des noms différents selon les cultures. Ils sont les noms de la divinité dans son aspect mâle et femelle, et la wicca peut constituer une marche vers un changement d'orientation pour déconstruire le système machiste des religions modernes et un retour vers une spiritualité de la nature.
Kernunos reprend du service sous la forme du dieu cornu, fécondateur de la nature et dieu de la vie.
A noter que le nom courant en langue gauloise, donne la forme Karnonos.
Kernunos gogoniant i'r duw mawr o fywyd anfarwol !
Duw coedwigoedd dwfn naill ai gyda ni !
Cette statue est considérée comme étant "Cernunos tricéphale".
Il montre bien que Kernunos est une divinité qui couvre tous les cycles, les divinités à 3 têtes sont toujours une seule divinité qui couvre le présent, la passé et l'avenir.
Ce site nous explique que les rois germains qui ont christianisé la gaule ont récupéré Kernunos dans la symbolique du cerf pour assoir leur statut de dominant dans la Gaule :
Le serpent à tête de bélier est souvent représenté avec Kernunos. Le serpent représente en général l'eau et les esprits de l'eau, ce qui est lié à l'astral et à la lune ) alors que le bélier est l'animal de l'élément feu, et lié au soleil.
Le serpent à tête de bélier couvre donc une totalité, le terrestre de la nature , lié à l'eau, est fécondé par la force du soleil.
L'eau est le véhicule des forces qui anime l'élément terre.
Le terme druide signifie « très voyant », comme le mot « rishi » en sanscrit.
On pense dans les temps modernes aux termes voyant, voyante, médium.
Mais la différence est que le druide ou rishi est celui qui a la vision au-delà des apparences, non pas dans le champ de l’astral, qui est un plan très proche de la matière, et sujet à l’illusion, mais dans le plan spirituel (causal, âme).
Cela implique qu’il a le contact avec l’âme des choses, grâce au fait d’avoir pu se rendre dans sa propre âme, ou conscience d’essence.
C’est très différent, et je connais beaucoup de médiums et de voyants, mais ils se trompent systématiquement si l’on prend un recul de plusieurs années.
Le clairvoyant spirituel voit l’essence des choses, ce qui correspond à l’âme du monde et des êtres. A cause de cela, il est souvent solitaire, car les gens ne comprennent pas sa vision au-delà des apparences. Si il dit quelque chose, c’est en général qu’il voit le cœur des choses, et celui des êtres, aussi les gens qui n’ont pas la vision ne peuvent le croire.
Il voit souvent ce qui va prendre des années pour se manifester au sens commun.
Si il s’exprime, il se fait des ennemis, qui ne voient que les apparences, et ne se rendront compte de leur erreur que dans des années, ou jamais…
Aussi le « druide » ne peut pas vivre dans la société actuelle, qui se base uniquement sur les apparences, sauf en se cachant et en évitant de s’exprimer.
Le druidisme ne s'apprend pas dans les livres, ni dans un système hiérarchique, tout cela est de l'ordre des concepts non spirituels. Il existe seulement dans l'esprit fusionné avec la nature, dans l'âme. Pour cela il faut traverser les plans intermédiaires, facteurs d'illusions.
Si on a perdu son âme, son être intemporel, il faut la chercher.
Pour cela, s'appuyer sur Kernunos est une bonne idée, et une bonne protection.
Le dieu représente la partie divine de la personne, en se concentrant sur lui, on peu retrouver le contact avec la force divine oubliée. Mais il faut persévérer longtemps et franchir des epreuves.
Le but est symbolisé par le chaudron d'immortalité de la déesse, la déesse est la nature, elle donne l'immortalité contenue dans son chaudron, à celui qui avec l'aide du fils de la nature (Kernunos) émerge dans le monde spirituel (le sidh, le gwenved, monde des âmes). Ces choses ont été christianisées avec le thème de la quête du graal, le chaudron devient la coupe, la déesse nature devient la Vierge, le sidh devient le paradis.
La mémoire qui se perd a transformé le SIDH "en monde des fées", mais qu'est ce que le monde des fées ? Les fées sont les êtres divins qui vivent dans une dimension supérieure.
Quand quelqu'un en voit une, il dit qu'il a vu une dame blanche, une femme de lumière, et on lui fait croire qu'il a eu une apparition de la vierge marie!
Ou alors on dit qu'elles sont issues de l'imagination ! le monde spirituel est imaginaire, mais humains, vous en venez et vous allez y retourner !
On lit souvent que l'église aurait présenté Kernunos, le dieu des gaulois, comme le diable à corne de bouc.Or il s'agit peu être du dieu Pan grec, avec des pattes en sabot. Egalement le satyre, esprit grec de fertilité, qui représente la sexualité mâle fécondante.
Kernunos, divinité plus gauloise, nettement en rapport avec le divin proto Shiva Pashupati, apparait comme le dieu de la nature et des animaux, voire comme la divinité des métamorphoses représentée sous la forme de Merlin, l'archétype du druide. Kernunos a des cornes de cerf, et les cornes pour les anciens, signifaient des antennes celestes.
Kernunos a été intégré dans le christianisme comme le cerf à la croix au centre de ses bois ,qui est identifié au Christ .
Peu être que l'égise catholique a pu essayer de créer une confusion pour déraciner le culte si ancien de Kernunos, ce nom gaulois pouvant désigner une divinité universelle qui apparait sous d'autres noms ailleurs.
Cependant il faut faire attention aux amalgames et confusions qui sont apparues par l'apparition de la wicca, mouvement anglo saxon "néo paien", qui présente la sorcellerie dans une forme idéalisée.
Cette nouvelle religion remet en action le culte des anciennes divinités, ce qui est bien, mais elle devient dangereuse lorqu'elle adopte des entités issues de l'égregore judeo chrétien, comme Lucifer.
On ne peut pas se baser seulement sur l'éthymologie des mots, sous pretexte que Lucifer signifie porteur de lumière. Il faut tenir compte de l'achétype qu'il véhicule, car c'est cela qui connecte avec les forces auquelles il relie. Hors Lucifer est aussi nommé "yeux rouges", qui est un démon.
Nous ne parlons pas de ce que nous n'avons pas experimenté.
Le culte des divinités celtes et préhistoriques, n'a rien à voir avec la sorcellerie et le culte des démons, les dieux étant les ennemis des démons qui sont les forces qui luttent contre la vie et la fertilité.
Le satanisme et son dieu négatif, existent réellement, et n'ont rien à voir avec les anciennes divinités.
Il est un culte du principe destructeur, utilisant les énergies dégradées de l'univers, parce qu'ils( les démons) ne peuvent accéder aux forces divines, qui sont les forces créatrices et régénérantes de l'univers originel. Il y a un principe destructeur naturel, représenté par l'hiver, qui contient en lui même la régénération et la force de renaissance. Le satanisme représente une déviation du pincipe naturel et une perversion due à l'ignorance du cycle cosmique. Le satanisme n'est pas ce que véhiculent les médias, il n'est ni les jeunes ados en révolte qui écoutent des musiques métal, ni les religions qui se disent satanistes et ne sont que des mouvements matérialistes anti chrétiens. Le vrai satanisme est une religion fondée par les démons, des êtres d'une autre dimension qui essaient de conquérir la terre.Ils maitrisent le bas astral et s'incarnent sur terre, se mêlant aux humains.
Kernunos est un dieu qui ne contient pas de dualisme, il incarne le principe solaire dans ses différents cycles, jeune homme qui représente l'énergie du soleil naissant, bélier, adulte en été, il représente les forces de l'automne et du scorpion puis la mort en hiver avec la resurrection.Il s'agit d'un cycle de vie total et non divisé , il forme un tout et met l'accent sur l'interdépendance de toutes les formes de vie.
Satan par contre est issu de l'égregore judéo chrétien, et il n'a pas la même origine.Il a été de plus en plus individualisé par les religions judéo chrétiennes, et il cristalise les forces négatives qui sont l'ombre de la divinité égrégorique des religions judéo chrétiennes. Ce dieu personnel des "monotheismes", n'existe pas mais il a aussi une existence égregorique, son adversaire fait partie du même égregore et il est certainement utilisé par les dirigeant des mêmes religions afin de soumettre l'humanité.
La destruction de la nature est le travail des démons, qui veulent uniquement détruire.
Kernunos est la divinté qui va agir pour sauver la nature, et par là l'existence humaine et la liberté. Pour cela il doit attendre la prise de conscience collective de l'humanité, qui doit comprendre que l'homme est un esprit de la nature et non un robot biologique sans âme.
L'être humain doit respecter les forces de vie et la vitalité de l'univers, qu'essaient de détruire les religions soi disant transcendantes et leur diable stupide.
Il n'y a pas de transcendance sinon de connaitre la vie telle qu'elle existe dans ses différentes dimensions, elles ne sont pas faites pour être atteintes en sacrifiant la terre, qui est le corps du dieu.
Le dieu monotheiste n'est que l'âme du dieu cosmique, on ne peut les séparer.
Nous avions écrit un article sur ce sujet où nous présentions l’origine du père Noël comme un mélange du lutin Julienisse nordique et du Dieux Odin.(sur le blog de l'institut des traditions du Japon. On travaille sur le Shinto, qui est le druidisme japonais, comme le druidisme est le shinto gaulois)
Maintenant on voit dans les médias que le père Noël est une invention de la marque Coca Cola, ceci étant une légende urbaine.
L’origine des folklores est facile à trouver, et la période dans laquelle se trouve la fête et sa nature correspond exactement aux festivités anciennes, que nous refusons de dénommer « païennes » parce que ce terme est une insulte faite par les romains aux peuples qui ne vénéraient pas leurs divinités, et reprises par les chrétiens pour insulter et mépriser les traditions originelles.
Le remplacement des divinités et concepts anciens par des mythes chrétiens est une stratégie politique colonisatrice qui a toujours existé, ce qui ne veut pas dire que les anciens symboles soit perdu.
Le contact avec la nature et la compréhension de sa spiritualité sont pourtant bien nécessaires afin d’arrêter le suicide collectif de l’humanité, et les chrétiens (et les autres religions artificielles) qui continuent à vouloir cacher le sens des choses sont responsables de la destruction progressive de la vie sur terre, en plus de rendre le monde triste et stupide en niant la richesse de l’existence de la multiplicité des esprits de la nature.
Le Nisse légendaire
Un nisse ou tomte est une petite créature humanoïde légendaire du folklore scandinave, comparable au lutin français. Celui-ci s'occupe des enfants et de la maison du fermier, et les protège contre la mauvaise fortune, en particulier la nuit, pendant que les occupants sont endormis. Il est un personnage important dans la fête Midtvintersblot.
Apparence
Le nisse est souvent représenté comme un petit homme âgé, dont la taille varie de quelques dizaines de centimètres à la moitié de la taille d'un homme adulte. Il porte souvent une grosse barbe, et est vêtu avec une tenue de travail de paysan.
Cependant, il existe des histoires folklorique où il est décrit comme un « changeur de forme », capable de prendre une taille bien plus grande que celle d'un homme adulte. Dans d'autres contes, le nisse serait capable d'avoir un simple œil cyclopéen. Puisque le nisse est censé être capable d'illusions et de se rendre lui-même invisible, les descriptions sont en général peu susceptibles de fournir des descriptions précises et détaillées de son apparence.
Vision moderne : le Julenisse
À partir des années 1840, le nisse des fermes est devenu le porteur des cadeaux de Noël au Danemark, et s'est ensuite appelé Julenisse (« lutin de Noël »). En 1881, le magazine suédois Ny Illustrerad Tidning publia le poème Tomten de Viktor Rydberg, où le tomte, seul éveillé pendant la nuit froide de Noël, considère les mystères de la vie et de la mort. Ce poème comportait la première illustration par Jenny Nyström de ce personnage légendaire de la tradition suédoise, qu'elle a transformé en bonhomme amical à la barbe blanche et aux habits rouges, lié depuis à Noël. Peu après, et évidemment influencé par l'image naissante du père Noël, aussi bien que par la nouvelle tradition danoise, une variante du nisse appelé Jultomte en Suède et Julenisse en Norvège, commença à apporter les cadeaux de Noël en Suède et en Norvège, au lieu de la traditionnelle Julbock (Chèvre de Noël).
Julbocken, par John Bauer (1912).Midvinternattens köld är hård,
stjärnorna gnistrar och glimmar.
Alla sover i enslig gård
djupt under midnattstimma.
Månen vandrar sin tysta ban,
snön lyser vit på fur och gran,
snön lyser vit på taken.
Endast tomten är vaken.
(...)
« Le froid de la nuit de la mi-hiver est dur,
les étoiles scintillent et tremblotent.
Tous endormis dans la ferme isolée
Profondément à l'heure de minuit.
La lune parcourt sa trajectoire silencieuse,
la neige brille de blanc sur pins et sapins,
la neige brille de blanc sur les toits.
Seul le tomte est éveillé. »
— (traduction libre)
Graduellement, le mercantilisme l'a fait de plus en plus ressembler au père Noël, mais le Jultomte suédois, le Julenisse norvégien, le Julemand danois (comme dénommé le plus souvent aujourd'hui) et le Joulupukki finnois (la « chèvre de Yule », bien que ses attributs animaux aient disparu) sont toujours lié aux traditions de la culture locale : il ne vit pas au Pôle Nord, mais plutôt dans une forêt environnante, ou pour les Danois, il habite au Groenland, et en Finlande, il habite en Laponie.
Il ne descend pas par la cheminée, mais arrive par la porte, donnant directement les cadeaux aux enfants, comme le faisait la chèvre de Yule ; il n'est pas extrêmement gros ; et même s'il monte parfois de nos jours dans un traîneau tiré par des rennes, ces derniers ne volent pas — et certains Suédois lui déposent encore au-dehors un bol de gruau la veille de Noël —. Il est encore souvent représenté sur les cartes de Noël ou les décorations de maison et de jardin comme le « petit lutin » peint par Nyström, souvent accompagné par un cheval ou un chat, ou chevauchant une chèvre, ou dans un traîneau tiré par une chèvre, et pour beaucoup de Scandinaves l'idée ancienne du « nisse de ferme » survit toujours, ne fût-ce que dans l'imagination et la littérature.
(Le texte sur le nisse provient de Wikipedia)
Saint Edern sur son "cerf volant"
Les anciens suivaient le cycle universel sous la forme du cycle de la nature, dont le symbole était le soleil, ou une divinité qui portait son symbolisme sous la forme d’un être archétypal.
Le christianisme a imposé le personnage du Christ pour représenter cet archétype, mais on trouve chez les celtes le dieu Kernunos.
Quand les gaulois disaient qu’ils sont les fils du dieu de la mort, ils parlaient de l’aspect hivernal de Kernunos. (Ce qui correspond au signe du scorpion en astrologie moderne)
Pour les anciens, l’enfer était le monde d’en bas, ou monde de la mort, sans la connotation sinistre que lui ont donné les chrétiens. Il fait seulement partie du cycle de régénération du voyage de l’âme au travers des cycles de transformation de l’âme du monde et du grand TOUT universel (que chacun vit par la vie et la mort).
Kernunos est le dieu qui meurt et ressuscite. Alors qu’il est descendu en enfer (comme le christ), il ressuscite pendant le solstice d’hiver.
Il est toujours vénéré en Bretagne sous ses aspects christianisés comme saint Théleau et saint Edern qui se déplacent sur des « cerfs volants ». A noter que les symboles « druidiques » sont abondants – saint Thélau se réfugie dans un chêne - et que ces saints sont inclus dans les troménies, qui sont des parcours rituels druidiques qui ont été christianisés (le cycle solaire auquel correspondait à chaque étape une divinité est remplacée par une saint et la vie symbolique du christ, comme le soleil parcours les douze signes du zodiaque (les douze apôtres). http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Th%C3%A9leau
Saint Théleau
légende de Saint Théleau et du dieu cerf ennemi des serpents : http://an-uhelgoad.franceserv.com/lannedern.htm
Lien sur la tromenie de Locronan: on explique que Ronan avait été envoyé pour détruire le druidisme qui continuait acet endroit. http://chrsouchon.free.fr/ronanf.htm
Le cerf avec ses amours multiples était un symbole de virilité et de fertilité pour représenter la fécondité de la nature, qu’on retrouve chez les dravidiens sous le nom de Pashupati, qui a le même sens de père des animaux dont la représentation de Mohenjo Daro pourra être comparée à l’image de Kernunos qui est sur le chaudron de Gundestrup.
Kernunos du chaudron de Gundestrup
Le Pashupati de Mohenjo Daro (Inde)
Il apparaît également sous la forme du cerf blanc qui parle, ayant un crucifix entre ses bois, le jour de Noël, et on l’identifie alors au Christ (un christ transformé en animal mythique), dans la légende de saint Hubert, les deux divinités étant des métaphores du soleil sous son aspect de représentation de l’archétype divin.
Le mythe de la transformation de l’âme était une constante des anciens peuples, comme on le retrouve dans tous les mythes celtes, la transformation en animal magique, et la résurrection du dieu au solstice d’hiver pour rayonner la vie au printemps.
Dans son étude consacrée à cette légende, Paul Delatour constate en conclusion : « Dans le cas de saint Hubert, l'apparition du cerf, n'est pourtant pas le fait du hasard. Avec un rapport sans doute heureux mais plutôt fortuit avec le fait que Hubert pratiquait la chasse, le cerf est d'un symbolisme constant dans l'iconographie chrétienne primitive. Depuis les Psaumes jusqu'aux peintures des catacombes de Rome (Saint Calixte, Domitille), aux basiliques paléochrétiennes, et bien au delà plus proche de nous, l'image du cerf étanchant sa soif à la fontaine - la source de Vie - renouvelant tous les printemps la magnificence de ses bois - fait clairement écho à la fameuse formulation de saint Paul dépouiller le vieil homme pour revêtir l'homme nouveau (Col.3 :5-11).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologie_du_cerf
Le nom de Kernunos de racine KRN a laissé des noms comme corne, crâne, cairn.
Le cerf blanc aurait également été le signe d’arrivée de Vercingétorix, missionné par les druides, qui aurait du libérer la Gaule de l’envahisseur. (Mais comme le Christ, il a été sacrifié par l’ennemi, entraînant la fin d’un monde qui tombe alors sous la coupe des forces chtoniennes, avec la perte de la tradition originelle -la compréhension du cycle éternel- et l’apparition de traditions déconnectées du cycle cosmique et du respect de la nature, la domination des forces de la mort sur la terre sans l’aspect régénérateur des dieux pour rééquilibrer le monde.)
A l’époque préhistorique, l’image du cerf, symbole de renaissance, apparaît dans les tombes depuis l’Altaï jusqu’en Chine et en Anatolie dans les tombes royales Hittites. On pourrait penser que le « dieu cerf » était l’image de la « résurrection » par le cycle de la nature, connu de tous les anciens peuples de la dite « préhistoire », qui a souvent gravé ses symboles de vie dans le roc.
Il apparaît avec la même symbolique de donneur de vie dans le film d’animation Princesse Mononoke (もののけ姫, Mononoke Hime) de Hayao Miyazaki .
![forest_spirit[2]](https://storage.canalblog.com/29/22/635655/101202681_o.jpg)
Donneur de vie (Mononoke Hime)
Dans la tradition nordique (culte des Ases ou Asatru) :
Le Grand Cerf Eikthyrnir qui se trouve au dessus de la Walhalla, et dont les andouillers suintent de filets d’eau qui vont alimenter tous les fleuves du monde, était un Dieu Vane. Cependant, il demeura dans le panthéon des Ases car dans leur mythologie il domine Asgaard en tant que “chêne épineux” comme un vieux Dieu primordial qui veille sur ses arrières petits enfants Ases…
Merci de ne pas copier cet article
Comme j'ai mis une réponse sur un blog de catholiques "hard", je doute qu'ils publient ma réponse, aussi je la met içi :
( leur blog : http://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/05/22/le-paganisme-cest-fini/#comment-49291 )
le satanisme est le sous produit du judeo christianisme, au temps des tribus animistes (qu’étaient les gaulois) il n'y avait pas de sorcellerie, car il y avait le culte des dieux qui luttaient contre. Les ethnologues ont montré que c'est la destruction des traditions animistes qui provoquent la sorcellerie. Chez les aborigènes d’Australie, la sorcellerie apparait après la colonisation qui a détruit les protections des tribus. Le monde chrétien et le matérialisme sont la cause de la montée du satanisme et de la sorcellerie.
D'autre part, la grande majorité du monde n'est pas chrétienne, et le futur verra la montée de la culture chinoise, qui est fondamentalement animiste teintée de bouddhisme et culte des ancêtres. Au lieu de lutter contre les cultures différentes, vous feriez mieux de communiquer car nous sommes tous des humains avec une âme , comme l'enseignaient mes ancêtres celtes. L'animisme et le christianisme sont pareils, si on les comprend correctement. Tous les animistes croient à une divinité suprême, et les dieux sont équivalents aux anges et archanges.Les âmes sont du ressort de l'animisme (ce qui anime toute chose), l'esprit individuel est une partie de l'esprit suprême...
Hymne à Toutatis. Il est le protecteur des gaulois, équivalent de Dagda. Içi, il est invoqué comme Kernunos.
Toutatis, Toutadis Pater
Teutatès notre père
Qui est sur terre
Qui est sous la terre
Qui est dans la terre
A ton image, donne nous la sagesse
Afin que nous soyons sur terre, à l’image de nos dieux.
Toutatis, toi le premier homme
Toi le saumon de la connaissance
Toi le sanglier de la force,
Toi le cerf blanc
Confident de nos ancêtres
Pense à tes enfants
Toutatis, Toutadis Pater
Teutatès notre père
Qui est sur terre
Qui est sous la terre
Qui est dans la terre
A ton image, donne nous la sagesse
Afin que nous soyons sur terre, à l’image de nos dieux
Incantation
sané doc litock ishtand gueulab ishtand gueulab lan do rotock
Incantation 2
ishtand gueulad ladi rön tock, schtan do maguinato, la guéné mafinolo, ishtand gueulad di ronntock, menndé li gué gala finako ishtand gheulad ladi rönn tock.
Ces incantations druidiques ne sont pas traduisibles, mais des sons de pouvoir.
Les divinités sont des individualisations de la conscience spirituelle, mais elles ont aussi une existence, pas seulement symbolique. Les dieux sont des êtres lumineux qui servent de tremplin à l'homme pour atteindre des niveaux de conscience et de force supérieurs.
Il y a des équivalences entre les dieux de différentes traditions selon leurs qualités, y compris des saints chrétiens.
Les éléments des anciens ne sont pas des éléments qui entrent dans le langage matérialiste moderne.
Ils se réfèrent aux couches de la substance primordiale, qui est le corps interne de la nature.
La force du monde est issue de la conscience primordiale, qui est une conscience-substance cosmique.
Elle se divise symboliquement en 2 (polarité) puis en 4. Le 4 indique que la substance primordiale , pour créer le monde, doit créer l'espace. La croix des éléments représente les points cardinaux, qui représente l'apparition de l'espace temps.
Dans l'humain il existe des couches d'existence du plus grossier au subtil, de substance, que les anciens hindous avaient nommé des envelopes (kosha) de l'âme, comme les japonais du shinto nommaient les différentes âmes de l'esprit mitama. Les shamans toungouses parlent de la perte de l'âme qu'ils doivent aller chercher, il s'agit en fait du corps astral ou d'une partie d'une couche de la substance subtile de l'être qui est partie.
Les substances du monde subtil sont en rapport avec les astres, et les astres représentent aussi ces substances élémentaires.
Ainsi l'eau est en rapport avec la lune, qui représente aussi le corps astral. Le corps astral ou lunaire, est sensible aux phases de la lune, c'est pourquoi les malades mentaux (qui sont en fait des perturbés dans le corps astral) ressentent plus la pleine lune. Les gens sensibles à leur corps astral ressentent en géneral le fort effet de la pleine lune sur leur astralité (couche astrale).
Quand on parle des rites de l'eau, il s'agit en général de purifier les corps astraux et étheriques.
Le corps étherique est celui qui est le plus proche de la matière (en tant qu'enveloppe de l'âme), et il reste très proche du corps physique, alors que le corps astral sort pendant les rêves de l'humain, mais aussi des animaux.J'ai déjà vu le corps astral d'un chat qui sortait la nuit de son corps pour embêter le chien. En entrant dans son corps il créait des cauchemards au chien.Il s'agissait d'une boule qui se déplaçait dans la pièce.
C'est souvent le cas, les cauchemards sont créés par des entités qui se déplacent la nuit dans le plan astral et viennent polluer les dormeurs, qui se mettent à cauchemarder.
Parfois il y a des esprits qui vous attirent en rêve dans un endroit astral, et ensuite ils vous attaquent. Il s'agit d'un piège. Souvent le rêveur verra se manifester le mauvais esprit au travers d'une vitre ou d'un miroir dans le rêve, ce qui est le sas de l'astral.
Les divinités qui veulent communiquer apparaissent aussi parfois de cette façon, car ils doivent passer par l'astral, qui est le plan intermédiaire. On les voit apparaitre derrière une fenêtre en rêve.
Ils peuvent évidemment se manifester plus directement.
Le symbole du graal, dont on parle tant, est en fait le symbole de l'immortalité. Son origine druidique, est que la déesse mère, Bélisama (ou Karidwen), est la nature dans son aspect spirituel, et elle possède un chaudron qui représente la métamorphose. (le pouvoir de transformation dans la nature universelle).
Comme on dit, les druides pouvaient ressusciter les guerriers morts dans les champs de bataille, en les plongeant dans un chaudron magique : d'où la coutume de couper la tête des ennemis, sinon les druides pouvaient les reconstituer.
En plongeant dans la substance primordiale, on acquiert la même nature qu'elle, immortelle et indestructible, qui est la substance de l'âme. Ceci est la représentation de la spiritualité authentique, qui consiste à trouver les corps subtils, et leur quintessence, le corps de l'âme lumineuse, de la même substance que la force spirituelle originelle, dont les dieux sont des formes.
